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Les Ferrets de la Reine de Jean d’Aillon.

Bonjour à toutes et à tous! 🙂

Restons toujours parmi les romans historiques écrits par Jean d’Aillon car voici à nouveau, un article au sujet d’un livre qui m’a passionné. Les ferrets de la reine.

Il fait partie d’une longue série, de polars historiques qui racontent les  enquêtes menés par le héros Louis Fronsac.

Au cours de cette série nous voyons le héros grandir de son adolescence passée au collège de Clermont, à sa jeunesse, son mariage, sa vie d’homme, sa maturité. Il évolue et s’épanouit dans son expérience d’enquêteur, pour  être de plus en plus reconnu par les Grands de l’époque. Une reconnaissance qui se concrétise au fil des histoires par l’obtention de titres,  récompenses, valeurs, ou propriétés.

Nous découvrons au passage, le métier de notaire à l’époque, leur mode de vie,  leur organisation, leurs différentes activités et types d’actes notariés.

Comme cela a été dit dans le précédent article La guerre des trois Henri, Jean d’Aillon mélange subtilement les personnages  historiques réels avec ses personnages de fiction, voir des personnages d’autres fictions qui sont autant de clins d’œil aux auteurs qui l’ont inspirés et plus particulièrement Alexandre Dumas.  Ils vont du personnage haut en couleur de d’Artagnan et de ses 3 compères que l’on croise dans « La conjuration des Importants » aux illustres « Grands » comme  les cardinaux Richelieu,  Mazarin, les princes, princesses, duc et duchesses qui ont souvent mené la vie dure à nos rois dirigeants! 😆   mais aussi parfois des personnages secondaires dans les intrigues mais tout aussi intéressants comme des inventeurs, créateurs et artistes …

Ici une nouvelle fois, même si les fils des histoires sont tirés par différents personnages inventés par l’auteur, ils vivent et sont en permanence en interaction par des personnages historiques qui ont réellement vécus.

Il est vrai que l’auteur parfois, n’hésite pas à changer le cours de l’histoire pour pimenter l’intrigue de ses romans mais il se sert essentiellement des énigmes, des périodes floues ou des zones d’ombres toujours en discussions chez les historiens. Avec maestria, Jean d’Aillon les utilise soit  à des fins narratif, soit pour le déroulement de l’histoire de ses romans, soit pour les agrémenter de suspens supplémentaires. Comme par exemple l’empoisonnement du roi Louis XIII dans la Conjuration des Importants.

 

La vie quotidienne à l’époque de Louis XIII ou de la régence est toujours décrite avec moult explications pédagogiques accompagnées de détails assez crus …et odorantes parfois! 😆

C’est à se demander si l’auteur apprécie tout particulièrement ces détails sur l’environnement parisien ou les mises à la question ou exécutions. Il est vrai que l’époque ne pardonnait pas aux pauvres hères qui tombaient entre les mains de la « justice ».

Mais revenons à notre héros et notre premier livre de la série où nous trouvons Louis au collège de Clermont, où les jésuites dispensent un enseignement des plus sévères, où la vie austère serait insupportable pour nos collégiens d’aujourd’hui. Il fait la connaissance des personnages réels ou imaginatifs qu’il rencontrera, parfois à nouveau dans les romans suivants. Citons tout particulièrement, Gastion de Tilly, pensionnaire comme lui mais orphelin et noble désargenté qui deviendra son grand ami.

Nous découvrons la vie des collégiens mais aussi l’organisation d’une école révolue où les classes sociales gouvernaient tout jusqu’à la cantine avec un menu différent plus ou moins allégé en ripaille selon la situation de l’élève. Les enfants nobles des familles aisées bénéficiant chaque jour d’une table bien garnie jusqu’aux boursiers, très pauvres qui ont droit aux restes et devaient  débarrasser et nettoyer le réfectoire après chaque repas.

Passons rapidement sur l’organisation des enseignements, dispensés toujours en latin et  assez originale basée sur la composition des légions romaines qui responsabilise et récompense les meilleurs élèves.

Ici l’intrigue est un peu hésitante, vu le jeune age de notre héros. Il apprend à résoudre sa première énigme et, surtout, il apprend à sortir du cadre rigide imposé et à la discipline de l’école. Bref, il apprend à réfléchir, à prendre des risques et des initiatives qui le conduit  vers des situations dangereuses tout en entrainant ses amis proches.

L’intrigue, basé sur un fait historique qui a déjà été revu, corrigé, déformé et adapté par différents romancier ou réalisateurs de films, est ici, très bien arrangé et approprié aux personnages.

Mais je ne voudrais pas trop en dire, à vous de découvrir ce roman en vous souhaitant d’excellents moments de détente et de culture. Une immersion totale dans le XVII siècle.

Si vous êtes amateur de romans historiques aux intrigues policières, voici une série à découvrir avec de longues heures de lecture en perspective… Allez-y, plongez!

Amicalement.
Nathalie.

 

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